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‘Festival « Peuple et Nature » 2015’

Festival « Peuples et Nature » – 2015 (6)

lundi 28 septembre 2015

Reportage sur le festival photo se déroulant à La Gacilly dans le Morbihan. Il s’agit de la 12ème édition qui se tient du 5 juin au 30 septembre 2015.

Vous retrouverez sur le site des détails de cette exposition en plein air : ICI

Il s’agit ici du thème « Mon Afrique », photos de Mirella Ricciardi

« Je suis une enfant de l’Afrique protégée par le ciel étoilé et réveillée par le soleil levant. J’avais la nature pour professeur ».
Née en 1933 d’un père italien et d’une mère française, Mirella Ricciardi a grandi au Kenya où son père possédait une ferme de 2 000 hectares sur les rives du lac Naivasha. Dans les années 1950-1970, elle a sillonné tout le continent africain, saisissant des scènes de vie qui, par leur intimité, leur dignité, appartiennent aujourd’hui à l’héritage de l’humanité. En effet, le progrès et ce qui en découle sont la mort pour les coutumes du passé. Mirella avait, depuis longtemps, été consciente de cette menace pour le monde dans lequel elle avait grandi, déclarant : « J’éprouve des sentiments très profonds pour les extraordinaires ressources en beauté de l’Afrique. Avant qu’elles ne disparaissent complètement, je veux en conserver une partie, ne serait-ce qu’en images ».
Qu’il s’agisse d’une fresque sur les pêcheurs du lac Rodolphe, des habitudes immémoriales des nomades, de la façon dont on fait la cour à une femme, de la frénésie de la danse ou des mystères de la cérémonie masaï, nous avons exhumé ces clichés que Mirella conserve, chez elle, à Londres. (Texte du site du festival)

Festival « Peuples et Nature » – 2015 (5)

vendredi 25 septembre 2015

Reportage sur le festival photo se déroulant à La Gacilly dans le Morbihan. Il s’agit de la 12ème édition qui se tient du 5 juin au 30 septembre 2015.

Vous retrouverez sur le site des détails de cette exposition en plein air : ICI

Il s’agit ici du thème « L’arrière-saison », photos de Sarah Moon

C’est au printemps que Sarah Moon a choisi de présenter « L’arrière-saison », une série de photographies de fleurs et de fruits, entre citations à l’histoire de la peinture et hymne à la nature. En couleurs et en grands formats, dans un traitement à l’effet pictural, avec en embuscade cette phrase de Victor Hugo qu’elle aime à citer « la forme c’est le fond qui remonte à la surface », cette exposition évoque d’emblée la nature morte, les portraits d’Arcimboldo et la beauté mélancolique des fleurs comme des robes, des oiseaux ou des papillons. Les fleurs y sont tout à la fois fragiles, atteintes d’éphémère et pourtant monumentales, par l’effet de leur format ; les fruits, tout à la fois charnus et gourmands, ne laissent aucune place au blanc et par leur agencement, font deviner des visages, à moins que ce ne soient d’étranges oiseaux, fantasmagoriques, inquiétants, même. Ainsi, en tentant d’échapper à l’ordre des choses, Sarah Moon nous entraîne dans son trouble entre le chant des fleurs et le velours des fruits, entre le vibrato des couleurs et l’incertitude des contours, entre ce que l’on reconnaît et ce qui est au-delà des apparences, entre mimesis et symbolique. Comme si le dessein de l’artiste était l’émotion poétique qu’elle a entrevue dans cette hésitation entre beauté et tragique, où l’inquiétant côtoie le beau, où l’éphémère annonce la fin. (Texte du site du festival)

Festival « Peuples et Nature » – 2015 (4)

jeudi 24 septembre 2015

Reportage sur le festival photo se déroulant à La Gacilly dans le Morbihan. Il s’agit de la 12ème édition qui se tient du 5 juin au 30 septembre 2015.

Vous retrouverez sur le site des détails de cette exposition en plein air : ICI

Il s’agit ici du thème « Les couleurs de la terre », photos de Franco Fontana

« La créativité ne signifie pas photographier ce qui est, mais plutôt ce que nous imaginons qui soit ». Une phrase qui résume parfaitement le travail de Franco Fontana : les photos de ses paysages sont à la fois sobres et épurées, comme autant de mosaïques dépouillées de toute aspérité et où se juxtaposent les lignes de perspectives.
Né à Modène en 1933, Franco Fontana débute la photographie au début des années 1960. Il publie son livre Skyline 18 ans plus tard et devient l’une des figures les plus emblématiques de la photographie italienne grâce à son travail remarquable sur le rapport des couleurs à l’espace, aux formes et à la lumière. Ainsi, pour souligner et accentuer les couleurs des champs qui s’étendent devant lui, il n’hésite pas à patienter plusieurs heures pour jouer avec les ombres des nuages passant dans le ciel et projetées par un soleil à son zénith. Reconnus pour leurs qualités plasticiennes et picturales, ses paysages de Toscane ou d’Emilie-Romagne ont régulièrement été comparés à des œuvres de la Renaissance. (Texte du site du festival)

Festival « Peuples et Nature » – 2015 (3)

mercredi 23 septembre 2015

Reportage sur le festival photo se déroulant à La Gacilly dans le Morbihan. Il s’agit de la 12ème édition qui se tient du 5 juin au 30 septembre 2015.

Vous retrouverez sur le site des détails de cette exposition en plein air : ICI

Il s’agit ici du thème « L’appel du Loup », photos de Vincent Munier

Avec son père photographe, l’enfant Vincent apprend vite à découvrir les plaisirs d’arpenter ce qu’il aime appeler le « grand dehors » : cette nature intacte et sublime, celle de ses Vosges natales. C’est ici qu’il réalisera son premier cliché. Il a alors 12 ans. Explorer les Vosges permet à Vincent de se découvrir un peu lui-même. Mais rapidement, il quitte ce « grand dehors » pour un autre – un peu plus grand – la Scandinavie. Puis ce sera les îles d’Hokkaïdo au Japon. Puis le Kamtchaka, puis les îles de l’Antarctique. En quelques années et au fil de ses voyages au bout du monde, Vincent s’impose comme l’un des plus grands photographes animaliers au monde. Chacune de ses photographies est empreinte d’un onirisme hypnotisant. Ours, hiboux, lynx, bœufs musqués, grues : mais celui qui hante ses rêves depuis l’enfance, celui qu’il n’a de cesse de chercher, repoussant à chacun de ses voyages le bout du monde, c’est le loup blanc arctique. Celui que les Inuits surnomment le « fantôme de la Toundra ». Celui que les hommes n’ont pas aperçu depuis 25 ans. Celui-là même qui a surgi devant son objectif cet hiver, après 8 jours d’attente dans le blizzard de l’île d’Ellesmere, à 250 kilomètres du dernier village, au-dessus de la latitude 80°. Une rencontre d’une trentaine de minutes, immortalisée par près de 3 000 photos et un film. Un instant unique qu’il n’hésite pas à qualifier de moment le plus fort de sa carrière. (Texte du site du festival)

Festival « Peuples et Nature » – 2015 (2)

mardi 22 septembre 2015

Reportage sur le festival photo se déroulant à La Gacilly dans le Morbihan. Il s’agit de la 12ème édition qui se tient du 5 juin au 30 septembre 2015.

Vous retrouverez sur le site des détails de cette exposition en plein air : ICI

Il s’agit ici du thème « Migrants environnementaux : la dernière illusion », photos de Alessandro Grassani

En 2008 sur le globe et pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, la population urbaine dépassait la population rurale. Et ce n’est qu’un début. Avec les changements climatiques à venir, les villes vont continuer d’accueillir de plus en plus de monde. Un phénomène qui sera au centre d’une crise humanitaire sans précédent dans les décennies à venir. Selon les prévisions des Nations Unies et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), ces « migrants environ- nementaux » seront 200 millions en 2050.
« La dernière illusion », c’est celle de ces millions de personnes fuyant leur région d’origine pour se réfugier au cœur des villes où ils espèrent trouver une seconde chance. Mais une fois au cœur de la jungle urbaine, à cause de leur manque de ressources, d’éducations et d’opportunités, leur rêve d’un futur plus propice s’évapore. Débuté en 2011, ce projet se divise en trois chapitres : Oulan Bator en Mongolie, Dacca au Bangladesh et Nairobi au Kenya. (Texte du site du festival)